dimanche 19 août 2012

La Conception Erronée De L'archæoptéryx


Pour justifier qu'il existe une preuve de "l'évolution reptile-oiseau", les évolutionnistes citent le nom d'une seule créature. C'est le fossile d'un oiseau appelé archæoptéryx, une des pseudo-formes transitoires les plus largement connues parmi le très petit nombre que les évolutionnistes continuent à revendiquer.
L'archæoptéryx, le prétendu ancêtre des oiseaux actuels selon les évolutionnistes, a vécu il y a
Or, les dernières études des fossiles de l'archæoptéryx montrent le fondement non scientifique de cette explication. Ce n'est absolument pas une forme transitoire, mais seulement une espèce d'oiseaux qui s'est éteinte avec des particularités légèrement différentes des oiseaux de nos jours.environ 150 millions d'années. La théorie soutient que certains petits dinosaures, comme les vélociraptors ou les dromæosaures ont à la suite d'une évolution, développé des ailes et commencé à voler. Ainsi l'archæoptéryx est supposé être une forme de transition qui s'est séparée de ses prétendus ancêtres dinosaures et a commencé à voler pour la première fois.

La thèse selon laquelle l'archæoptéryx serait un "mi-oiseau" ayant des difficultés à voler était, peu de temps auparavant, populaire dans les cercles évolutionnistes. L'absence de sternum (os thoracique) chez cette créature était considérée comme la preuve la plus importante de sa difficulté à voler. (Le sternum est un os situé sous la cage thoracique auquel les muscles nécessaires au vol de l'oiseau sont reliés. A présent, cet os de la cage thoracique est observé chez tous les oiseaux pouvant ou non voler, et même chez les chauves-souris, un mammifère appartenant à une famille très différente.) Or, le septième fossile d'archæoptéryx retrouvé en 1992, révéla l'erreur de cet argument. La raison en est que, le sternum longtemps considéré par les évolutionnistes comme inexistant s'est trouvé exister dans ce fossile récemment découvert. Ce septième spécimen récemment découvert a été décrit par la revue Nature :
Le septième spécimen récemment découvert de l'archæoptéryx indique la présence d'un sternum partiel, rectangulaire dont l'existence a longtemps été suspectée mais n'a jamais pu être démontrée auparavant. Cela atteste de l'existence de puissants muscles de vol chez ce spécimen, mais sa capacité à voler de grandes distances est discutable.1
Cette découverte réduit à néant l'hypothèse principale selon laquelle l'archæoptéryx serait un mi-oiseau ne pouvant pas voler convenablement.
En outre, la structure des plumes d'oiseaux est devenue une des plus importantes preuves confirmant que l'archæoptéryx était un véritable oiseau volant. La structure asymétrique des plumes de l'archæoptéryx est identique à celle des oiseaux contemporains et montre son aptitude au vol. Comme l'indiquait l'éminent paléontologue Carl O. Dunbar, "En raison de ses plumes, il [l'archæoptéryx] doit être classé comme un oiseau."2 Le paléontologue Robert Carroll va plus loin et explique ce point :
La géométrie des plumes de l'archæoptéryx qui lui servaient à voler, est identique à celle des oiseaux volants actuels, alors que les plumes des oiseaux non volants sont symétriques. La façon dont les plumes sont disposées sur les ailes coïncide également avec celle des oiseaux actuels… Selon Van Tyne et Berger, la taille et la forme relatives de l'aile de l'archæoptéryx sont similaires à celles des oiseaux qui se meuvent par des mouvements restreints à travers la végétation, tels que les gallinacés, les colombes, les coqs de bruyère, les pics et la plupart des passerines… Les plumes des ailes ont été statiques pendant au moins 150 millions d'années…3
Un autre fait révélé par la structure des plumes de l'archæoptéryx, était le métabolisme à sang chaud de l'oiseau. Comme nous l'avons vu plus haut, les reptiles et les dinosaures sont des animaux à sang froid. Leur chaleur corporelle est influencée par la chaleur ambiante plutôt que d'être régulée de manière homéostatique. L'une des fonctions les plus importantes des plumes présentes chez les oiseaux est de préserver la chaleur corporelle. Le fait que l'archæoptéryx ait des plumes montre son appartenance aux animaux à sang chaud et démontre qu'il s'agit d'un véritable oiseau qui aurait besoin de préserver sa chaleur corporelle, contrairement aux dinosaures.
1- Nature, vol. 382, 1 aot 1996, p. 401
2- Carl O. Dunbar, Historical Geology, John Wiley and Sons, New York, 1961, p. 310
3- Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, p. 280-81

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire