mardi 16 août 2011

LA MATIERE : L'AUTRE NOM DE L'ILLUSION (2)


UN FAIT SCIENTIFIQUE : LE MONDE EXTERIEUR SE
FORME DANS LE CERVEAU
Nous sommes conscients que les différentes caractéristiques de ce monde sont perçues grâce à nos organes sensoriels. Les informations collectées par ces organes sont converties en signaux électriques, et chaque partie de notre cerveau les analyse et les traite. Après que ce processus d'interprétation ait eu lieu à l'intérieur de notre cerveau, nous allons par exemple lire un livre, goûter une fraise, sentir une fleur, toucher la texture d'un tissu en soie ou entendre le bruit des feuilles malmenées par le vent.
On nous a appris que les vêtements que nous touchons sont à l'extérieur de notre corps, comme le livre que nous tenons à 30 centimètres de nous, ou le parfum des arbres pourtant loin de nous ou encore le bruit des feuilles des arbres qui s'agitent dans le lointain. Cependant, tout ceci n'est que dans notre imagination. Tous ces événements se forment dans notre cerveau.
A ce stade, nous faisons face à un autre fait étonnant ; il n'existe aucun son, aucune couleur ou image dans notre cerveau. Tout ce que l'on peut trouver dans notre cerveau, ce sont des signaux électriques. Ceci n'est pas une spéculation philosophique. C'est tout simplement la description scientifique de nos fonctions sensorielles. Dans son livre Atlas du cerveau – Neurosciences du comportement : les nouveaux savoirs et leurs conséquences, Rita Carter, journaliste scientifique, explique la manière dont nous percevons le monde :
Commençons par le commencement : nos organes sensoriels –yeux, oreilles, nez, langue et récepteurs somato-sensoriels de l'épiderme. Chacun est spécialement adapté à son propre type de stimulus : molécules, ondes ou vibrations. L'explication que nous cherchons n'est pas ici, car malgré leur fantastique diversité, ces organes accomplissent tous le même travail : ils traduisent le type de stimulus qu'ils reçoivent en impulsions électriques. Et toutes les impulsions se ressemblent. Il n'est nullement question de la couleur rouge ou des premières notes de la Cinquième Symphonie de Beethoven – mais d'énergie électrique. En fait, les organes des sens ne discriminent pas les influx sensoriels ; au contraire, ils les rendent homogènes.
Tous les stimuli sensoriels pénètrent dans le cerveau sous forme d'impulsions électriques qui, comme la chute en cascade d'une rangée de dominos, se transmettent de neurone à neurone le long d'un circuit particulier. Rien de plus. Au bout du trajet, aucun transformateur ne convertit à nouveau cette activité électrique en ondes ou en molécules. Ces courants électriques aboutiront à la vision ou à l'odorat selon le type des neurones stimulés.1

Nous vivons notre vie entière au sein de notre cerveau. Les gens que nous voyons, les fleurs que nous sentons, la musique que nous écoutons, les fruits que nous savourons, l’humidité sur nos mains… Tout ceci se forme dans notre cerveau. En réalité, ni les couleurs, ni les sons, ni les images existent dans notre cerveau. Les seules choses présentes dans le cerveau sont les signaux électriques. Cela signifie que nous vivons dans un monde formé de signaux électriques dans notre cerveau. Ce n'est ni une option, ni une hypothèse, mais l’explication scientifique de la manière dont on perçoit le monde.
En d'autres termes, toutes les perceptions que nous avons dans ce monde (vue, odorat, goût, etc.) sont issues de la même matière, c'est-à-dire de signaux électriques. En outre, c’est notre cerveau qui traduit ces signaux pour nous et les transforme en odeur, goût, image, son ou toucher. Il est étonnant de constater que le cerveau, qui est fait de chair, puisse déterminer quel signal électrique doit être interprété en tant qu'odeur et quel signal en tant que vision, et puisse traduire ce matériel en sensations et sentiments tellement différents.
Observons maintenant nos organes sensoriels et la manière dont nous percevons le monde.
CE NE SONT PAS NOS YEUX QUI VOIENT, MAIS C’EST PLUTÔT NOTRE CERVEAU
En raison de l'éducation que nous avons reçue tout au long de notre vie, nous imaginons que nous voyons le monde avec nos yeux. Finalement, nous arrivons généralement à la conclusion suivante ; nos yeux sont une fenêtre sur le monde. Mais, la science nous prouve que nous ne voyons pas avec nos yeux. Les millions de cellules nerveuses situées à l'intérieur des yeux sont responsables de la transmission des messages au cerveau, comme le long d'un câble, afin de faire "voir" ce qui se passe. Si nous analysons l'information que nous avons apprise au collège, il est alors plus facile de comprendre la réalité de la vision.
La réflexion de la lumière d'un objet à travers le cristallin de l'œil, génère une image inversée sur la rétine située à l'arrière du globe oculaire. Après quelques processus chimiques produits par les bâtonnets et les cônes rétiniens, cette vision se transforme en impulsion électrique. Cette impulsion est alors transmise par les influx au système nerveux situé à l'arrière du cerveau. Le cerveau traduit cet influx en une vision représentative et tridimensionnelle.
TOUT CE QUE NOUS VOYONS ET POSSEDONS SONT EN REALITE DES IMAGES FORMEES DANS NOTRE CERVEAU
Par exemple, lorsque vous observez les enfants qui jouent dans un parc, vous ne voyez pas les enfants et le parc avec vos yeux, car l'image de cette vision ne se forme pas devant vos yeux, mais à l'arrière de votre cerveau.
Malgré cette explication simple, la physiologie de la vue est en réalité un processus extraordinaire. Immanquablement, la lumière est convertie en signaux électriques, lesquels révèlent par la suite un monde lumineux, tout en couleurs et en trois dimensions. R. L. Gregory, dans son livre Eye and Brain : The Psychology of Seeing reconnaît ce fait important, et explique ainsi cette incroyable structure :
Nous recevons de minuscules images déformées et inversées dans les yeux, et nous voyons des objets solides distincts dans notre environnement. A partir de simulations rétiniennes, nous percevons le monde des objets, et ceci est ni plus ni moins un miracle.2
Une personne qui observe un enfant en train de jouer avec une balle ne le voit pas avec ses yeux. Les yeux sont seulement responsables d’acheminer la lumière à l’arrière des yeux. Lorsque la lumière atteint la rétine, une vision inversée bidimensionnelle de l’enfant se forme dans la rétine. Ensuite, cette vision de l’enfant est convertie en courant électrique, qui est ensuite transmit vers le centre de la vue au fond du cerveau, là où l’image de l’enfant est parfaitement recréée en trois dimensions. Qui donc voit l’image tridimensionnelle parfaitement claire de l’enfant au fond du cerveau ? Cette entité est l’âme qui représente un être au-delà du cerveau.
Toutes ces constatations nous mènent à la même conclusion. Au cours de notre vie, nous avons toujours supposé que le monde existait en dehors de nous. Cependant, le monde est à l'intérieur de nous. Bien que nous croyions que le monde se trouve à l'extérieur de nous, il se situe dans la plus petite partie de notre cerveau. Par exemple, le dirigeant d'une société peut considérer que l'immeuble de son entreprise, sa voiture dans le parking, sa maison en bord de mer, son yacht et toutes les personnes qui travaillent pour lui, ses avocats, sa famille et ses amis, tous ces éléments sont à l'extérieur de son corps. Cependant, toutes ces choses ne sont que des visions qui se forment dans son crâne, dans une partie minuscule de son cerveau.
Il n'est pas conscient de cette réalité et même s'il la connaissait, il n'y penserait pas. S'il se tient fièrement près de sa voiture de luxe dernier cri, et qu'un grain de poussière ou une particule portée par le vent pénètre dans son œil, il va peut-être se frotter doucement l'œil qui le démange, et en le rouvrant constater que "les choses matérielles" sont à l'envers ou se sont déplacées sur les côtés. Il va alors se rendre compte que les choses matérielles vues dans son environnement ne sont pas stables.
TOUT CE QUE NOUS VOYONS ET POSSEDONS SONT EN REALITE DES IMAGES FORMEES DANS NOTRE CERVEAU
Lorsqu'une personne se frotte l’œil, elle voit l’image de sa voiture qui monte ou qui descend. C’est la preuve que l’observateur ne voit pas la voiture réelle, mais seulement son image dans son cerveau.
Ce qui est démontré ici, c’est que chaque personne durant sa vie est spectateur de tout ce qui lui arrive à l'intérieur de son cerveau et à aucun moment ne peut être en contact direct avec les différents objets matériels qui soi-disant créent son expérience. Les images que nous voyons sont des copies dans notre cerveau des objets dont nous supposons qu'ils existent à l'extérieur de nous. Nous ne pouvons jamais savoir dans quelle mesure ces copies ressemblent aux originaux, ou si les originaux existent eux-mêmes.
Bien que matérialiste, médecin et journaliste allemand Hoimar Von Ditfurth reconnaît ce fait scientifiquement :
Peu importe la manière d'argumenter, le résultat ne change pas. Ce qui se tient devant nous dans toute sa dimension et ce que nos yeux voient n'est pas le "monde". Ce n'est qu'une image du monde, une ressemblance, une projection dont la combinaison avec l'original est sujette à discussion.3
Par exemple, lorsque vous jetez un coup d'œil à la pièce où vous êtes assis, ce que vous voyez n'est pas la salle extérieure à vous, mais une copie de la salle qui existe dans votre cerveau. Vous ne pourrez jamais voir la salle originale avec vos organes sensoriels.
COMMENT UNE IMAGE LUMINEUSE ET COLORÉE PEUT APPARAÎTRE DANS UN CERVEAU COMPLÈTEMENT SOMBRE ?
Il existe un autre point qui ne doit pas être négligé ; la lumière ne peut pas passer à travers le crâne. La zone où se situe le cerveau est complètement sombre, et la lumière ne peut y pénétrer. Cependant, aussi incroyable que cela puisse paraître, il est possible d'observer un monde tout en couleur et lumineux dans cette obscurité totale. Cette nature magnifique tout en couleur, ces images éclatantes, ces tons de vert, ces couleurs de fruits, toutes ces formes de fleurs, cet éclat du soleil, ces personnes marchant le long d'une route à grande circulation, ces voitures qui passent à grande vitesse sur les routes, ces vêtements dans ce centre commercial – tous ces éléments se forment dans un cerveau sombre.
LES SENTEURS QUE NOUS PERCEVONS DANS L'OBSCURITE LA PLUS PROFONDE
DE NOTRE CERVEAU
L’intérieur du cerveau est dans l’obscurité totale. La lumière ne pénètre pas à l’intérieur du cerveau.

EN DEHORS DE NOTRE CERVEAU, LA LUMIERE, LES SONS,
LES COULEURS N'EXISTENT PAS ; SEULE L’ENERGIE EXISTE
Bien qu'il ait été prouvé scientifiquement que nos sens se forment à l’intérieur de notre cerveau, nombreux sont ceux qui prétendent que les originaux des images que nous voyons existent en dehors de notre cerveau. Ils ne seront cependant jamais capables de prouver leurs dires. Malgré ce qu'ils avancent, la lumière, les sons et les couleurs n'existent pas en dehors de notre esprit. La lumière existe uniquement à l’extérieur sous forme d’ondes d’énergie et de paquets d’énergie. Nous ne devenons conscients de la lumière que lorsqu'elle atteint la rétine. De même pour le son. Les sonorités sont des ondes d’énergie. Le son se forme quand ces ondes d’énergie atteignent nos oreilles et sont ensuite transmises à notre cerveau. Il n'y a pas de couleurs non plus à l’extérieur. Lorsque nous disons cela, certains s’imaginent probablement d’une vision en noir, blanc et gris, alors que même le noir, le blanc et le gris représentent des couleurs. A l’extérieur de notre cerveau, ces couleurs n'existent pas non plus. Des ondes d’énergie de puissance et de force différentes existent. Ces ondes d’énergie sont ensuite converties en couleurs à travers les cellules dans l’œil et le cerveau.
La physique quantique est une autre branche de la science qui montre que les propos en faveur de l’existence de la matière ne sont pas justifiés. La découverte la plus importante révélée par la physique quantique et qui laisse les matérialistes sans voix est le fait que la matière est vide à 99,9999999%. Au cours de ses études en physique et psychologie, Peter Russell fait souvent des commentaires sur la conscience humaine. Dans un essai adapté de son livre De la science à Allah (From Science to God), Russell explique la vérité de cette manière :
"Prenez, par exemple, nos idées à propos de la nature de la matière. Pendant deux mille ans, on a cru que les atomes étaient des balles minuscules de matière solide – un modèle clairement tiré de l’expérience quotidienne. Ensuite, à mesure que les physiciens découvraient que les atomes étaient composés de particules subatomiques plus élémentaires (électrons, protons, neutrons etc.), le modèle bascula vers un noyau central entouré d’électrons en orbite – encore une fois un modèle basé sur l’expérience.
Un atome peut être petit, à peine un milliardième de pouce de diamètre, mais les particules subatomiques sont cent mille fois plus petites encore. Imaginez le noyau d’un atome grossi à la taille d’un grain de riz. Le même atome aurait la taille d’un stade de foot et les électrons seraient d’autres grains de riz volant dans les tribunes. Comme l’avait indiqué le physicien anglais du début du vingtième siècle Si Arthur Eddington :
 "La matière est principalement un espace vide fantomatique" –99,9999999% d’espace vide pour être un peu plus précis.
Avec l’avènement de la théorie quantique, il fut découvert que même ces infimes particules subatomiques étaient elles-mêmes loin d’être solides. En fait, elles ne sont pas vraiment de la matière – ou tout du moins pas de la matière telle que nous la connaissons. Elles ne peuvent pas être épinglées et mesurées précisément. Elles sont plus comme des nuages flous d’existence potentielle, sans localisation définie. La plupart du temps elles semblent plus être des ondes que des particules (Peter Russell, Le mystère de la conscience et la signification de la lumière (The mystery of consciousness and the meaning of light), 12 octobre 2000,
http://www.arlingtoninstitute.org/futureedition/From_Science-To-God.htm)
Tandis que certains continuent à prétendre que ce qu'ils voient dans leur cerveau existe à l’extérieur, la science nous montre qu'au-delà des confins du cerveau, il n'existe que des ondes d’énergie et des paquets d’énergie. Au-delà de notre cerveau, il n'y a ni lumière, ni son, ni couleurs. En outre, les atomes et les particules subatomiques formant un matériau sont en réalité des groupes lâches d’énergie. Bien que certains croient en l’existence de la matière, la matière est constituée d’espace.
En réalité, Allah crée la matière à travers une vision dotée de ces qualités.
Imaginez-vous devant un barbecue allumé. Vous pouvez vous asseoir et contempler des heures les flammes du barbecue, mais au cours de ce moment, votre cerveau n'aura jamais affaire avec l'original de la lumière, de l'éclat ou de la chaleur du feu. Même lorsque vous ressentez la chaleur du feu et observez son éclat, l'intérieur de votre cerveau demeure sombre et garde une température constante. Le mystère demeure sur le fait que dans l'obscurité, les signaux électriques se transforment en images pleines de couleurs et lumineuses. Toute personne qui s'interroge sur ce phénomène sera fascinée par cette occurrence merveilleuse.
"DES COPIES D’IMAGES" EXTREMEMENT REALISTES SE FORMENT DANS LE CERVEAU
Comme l’indique cette comparaison, en dépit des dizaines d’années de recherches, on n'est toujours pas capable de fournir une image aussi nette et d’aussi bonne qualité que la vision de l’œil. Cependant, l’œil qui n'est composé que de protéines, de lipides et d’eau parvient à former une image très réaliste. L’image est si nette que tout la méprend pour l’original. Ils ne comprennent pas que ce qu'ils voient se forme en réalité dans le cerveau. Même s’ils ne voient pas l’original, ils sont convaincus d’observer l’image réelle en raison de la perfection de l’image retransmise dans le cerveau. Ce ne sont ni les protéines, ni les molécules, ni les atomes dans le cerveau qui voient l’image, mais l’âme à laquelle Allah a insufflé Son esprit.
LA LUMIÈRE SE FORME AUSSI AU NIVEAU DE NOTRE CERVEAU
Alors que nous parlons des progrès de la science en matière de vision, nous avons indiqué que la lumière que nous recevons de l'extérieur provoque des mouvements des cellules oculaires, et ils forment une trame à partir de laquelle notre expérience visuelle apparaît. Cependant, il y a un autre point que nous devons aborder : La lumière, telle que nous la percevons, ne réside pas à l'extérieur de notre cer veau. La lumière que nous connaissons et savons expliquer se forme également dans notre cerveau. Ce que nous appelons lumière dans le monde extérieur, située prétendument à l'extérieur de notre cerveau, se compose d'ondes électromagnétiques et de particules d'énergie appelées photons. Lorsque ces ondes électromagnétiques ou photons atteignent la rétine, la lumière telle que nous la connaissons, commence à apparaître. La lumière est décrite ainsi en sciences physiques :
Le terme "lumière" est employé pour les ondes électromagnétiques et les photons. Le même terme est utilisé en physiologie, en tant que sentiment éprouvé par une personne lorsque les ondes électromagnétiques et les photons heurtent la rétine. En termes objectifs et subjectifs, la "lumière" est une forme d'énergie apparaissant dans l'œil d'une personne, qui se matérialise à travers la rétine par la vision.4
Par conséquent, l'existence de la lumière est le résultat d'effets provoqués par des ondes électromagnétiques et des particules dans notre cerveau. En d'autres termes, il n'y a pas de lumière à l'extérieur de notre corps qui crée la lumière que nous voyons dans notre cerveau. Il y a seulement de l'énergie. Et lorsque cette énergie pénètre dans notre cerveau, nous voyons un monde tout en couleur, radieux et lumineux.
LES COULEURS SE FORMENT AUSSI DANS NOTRE CERVEAU
Depuis notre naissance, nous vivons dans un environnement et un monde tout en couleur. Cependant, il n'existe pas une seule couleur dans l'univers. Les couleurs se forment dans notre cerveau. A l'extérieur, il n'y a que des ondes électromagnétiques aux amplitudes et fréquences variables. Ce qui pénètre notre cerveau, c’est cette énergie produite par ces ondes. Nous l'appelons "lumière", bien que ce ne soit pas la lumière que nous connaissons éclatante et lumineuse. Ce n'est que de l'énergie. Lorsque notre cerveau traduit cette énergie en mesurant les différentes fréquences des ondes, nous voyons des "couleurs". En réalité, la mer n'est pas bleue, l'herbe n'est pas verte, le sol n'est pas brun et les fruits ne sont pas colorés. Ils apparaissent ainsi en raison de la manière dont nous les percevons dans notre cerveau. Daniel C. Dennett, célèbre pour ses livres traitant du cerveau et de la conscience, résume ainsi ce fait mondialement reconnu :
L'opinion la plus répandue est que la science moderne a enlevé les couleurs du monde physique, les remplaçant par un rayonnement électromagnétique incolore aux différentes longueurs d'ondes.5
Il n'y a pas de couleurs dans le monde extérieur. Les couleurs sont uniquement formées dans le cerveau de l’observateur. Seuls des paquets d’énergie de diverses longueurs d’ondes existent dans le monde extérieur. C’est notre cerveau qui transforme cette énergie
en couleurs.
Dans son livre The Amazing Brain, R. Ornstein et R. F. Thompson ont affirmé que ces couleurs se forment ainsi :
Ce genre de "couleurs" n'existe pas dans le monde ; elles existent seulement dans l'œil et le cerveau du spectateur. Les objets reflètent de nombreuses longueurs d'ondes de lumière différentes, mais ces ondes lumineuses n'ont elles-mêmes aucune couleur.6
Afin de comprendre ceci, il faut expliquer notre manière de percevoir les couleurs. La lumière du soleil atteint les objets et chaque objet renvoie cette lumière sous forme d'ondes de différentes fréquences. Cette lumière aux fréquences variables arrive jusqu'à l'œil. (Rappelez-vous que le terme "lumière" se rapporte en fait ici aux ondes électromagnétiques et aux photons et non à la lumière qui se forme dans notre cerveau.) La perception de la couleur commence dans les cellules de cône rétinien. Dans la rétine, il y a trois types de cellules coniques, chacune réagissant aux différentes fréquences de la lumière. Le premier est sensible à la lumière rouge, le second à la lumière bleue, et le troisième à la lumière verte. A partir des différents niveaux de stimulations de ces cellules coniques, des millions de couleurs différentes sont formés. Cependant, la lumière parvenant aux cellules coniques ne peut à elle seule former des couleurs. Comme l'explique Jeremy Nathans de l'Université médicale John Hopkins, les cellules de l'œil ne forment pas les couleurs :
Il n'y a ni lumière ni couleur en dehors de notre cerveau. Les couleurs et la lumière sont formées dans notre cerveau.
Dans la rétine de l’œil, il existe trois groupes de cellules cônes, chacun réagissant à différentes longueurs d’ondes de la lumière. Le premier groupe est sensible à la lumière rouge, le second à la lumière bleue et le troisième à la lumière verte. Différents niveaux de stimulus à chacun de ces groupes donnent naissance à la capacité à voir un monde coloré de millions de tons différents.
Tout ce qu'un simple cône peut faire, c’est de capturer la lumière et de vous renseigner sur son intensité. Il ne vous indique rien sur la couleur.7
Grâce à leurs pigments, les cellules coniques interprètent les données des couleurs sous forme de signaux électriques. Les cellules nerveuses connectées aux cellules coniques transmettent ces signaux électriques vers une zone spécifique du cerveau. La zone où nous voyons un monde en couleur tout au long de notre existence est cette zone spécifique qui se situe dans le cerveau.
Ceci prouve qu'il n'y a aucune couleur ou lumière en dehors de notre cerveau. Il y a seulement de l'énergie qui se déplace sous forme d'ondes électromagnétiques et de particules. La couleur et la lumière n'existent que dans notre cerveau. En fait, nous ne voyons pas une rose rouge en tant que rouge, simplement parce qu'elle est rouge. L'interprétation par notre cerveau de l'énergie qui atteint l'œil nous fait percevoir que la rose est de couleur rouge.
Sur l’image ci-dessus, la zone verte sur la gauche semble plus sombre que la zone verte sur la droite. En fait, les tons de ces deux verts sont exactement les mêmes. Les couleurs rouge et orange à côté des bandes vertes nous font croire que les deux couleurs vertes ont des tons différents. Cela souligne une fois de plus le fait que nous ne voyons pas le monde matériel original : nous ne voyons que son interprétation dans notre cerveau.
L'achromatopsie prouve que les couleurs se forment dans notre cerveau. Une petite lésion bénigne de la rétine peut mener à l'achromatopsie. Une personne atteinte d'achromatopsie est incapable de distinguer le vert du rouge. Qu'un objet externe soit coloré ou non n'est pas important, car la raison pour laquelle nous voyons les objets en couleur ne s'explique pas par le fait qu'ils le soient. Ceci nous mène à la conclusion que toutes les propriétés qui caractérisent un objet ne se trouvent pas dans le monde extérieur, mais dans notre cerveau. Cependant, puisque nous ne serons jamais capables d'aller au delà de nos perceptions pour pouvoir atteindre le monde extérieur, nous ne pourrons donc jamais prouver l'existence de la matière et des couleurs. Le célèbre philosophe, Berkeley, reconnaît ce fait et l'exprime en ces termes :
Si les mêmes choses peuvent être rouges et chaudes pour certains et pour d'autres exactement l'inverse, ceci signifie que nous sommes sous l'influence d'idées fausses et que ces "choses" existent seulement dans notre cerveau.8
TOUS LES SONS SONT FORMES DANS NOTRE CERVEAU IL N'Y A PAS DE SONS DANS LE MONDE EXTERIEUR

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